Petite lampe votive indienne à huile (probable Rajasthan) à suspendre par une chaîne, en bronze massif jaune. Le réservoir hydrostatique de la lampe est un éléphant caparaçonné aux oreilles déployées, il bascule par un système de charnière solidaire à la coupelle accueillant la mèche de coton. Travail artisanal manuel.
Véhicule (Vâhana) du dieu Indra, il est alors l'éléphant Airavata à quatre défenses, capable de transformer un élément fixe (matrice inerte) en élément volatile (dynamique) : comme ici sa trompe est dirigée vers le bas dans la coupelle pour en aspirer le liquide et le restituer en lumière dans les huit directions du ciel (feu, connaissance transcendante détruisant les voiles passifs de l'ignorance) ou en nuages s'il s'agit d'eau (savoir, sagesse retombant en pluie fertile pour laver les souillures des illusions)