Authentique petite dague adamantine rituelle ou Phurba, en bronze argenté.
La lame triangulaire à trois tranchants nous renvoie à l'élément feu destructeur et régénérant, au contrôle des trois temps (passé, présent, futur), au contrôle des trois royaumes (cieux, terrestre, sub-terrestre)
Elle représente les moyens habiles permettant de découper nos liens aux trois poisons-racines qui obscurcissent notre Esprit (désir-attachement, ignorance, aversion) pour révéler la Lumière de notre propre bouddhéité.
Le Phurba sert à poignarder dans les dix directions pendant les rites tantriques.
Le pommeau est la sagesse. Il est ici assez atypique avec ses deux têtes de Citipati (divinité courroucée des cimetières et manifestation de Mahakala, protectrice du Dharma, masculine / féminine, figurant l'impermanence de toutes choses ou par son sourire la parfaite conscience apaisée face à la mort) Le pommeau est conçu comme un système symbolique remarquable : principalement saṃsāra et nirvāna en opposition (les deux crânes), avec au centre la sphère de la śūnyatā (vacuité), de part et d’autre de la vacuité deux lotus à 8 pétales en symétrie symbolisent les 8 Bodhisattvas masculins et leurs 8 parèdres féminines, le tout représentant également les 16 vacuités, enfin les 2 disques lunaires au-dessus des lotus sont le bodhicitta absolu (réalité ultime) et le bodhicitta relatif (réalité conventionnelle)
Le Phurba se termine en demi Dorje à 5 branches (les 5 sagesses de l'Esprit éveillé ou les 5 Dhyani bouddhas)