Ancien sceau tibétain en bronze, dont le corps orné de pétales de lotus est sommé d'une tête de lion des neiges, gueule ouverte.
La matrice de ce sceau est un des huit signes auspicieux bouddhiques (Ashtamangala) : le parasol.
Le parasol du bouddhisme tibétain (Gdugs ou Chattra = champignon) est un héritage de l'emblème royal de l'Inde traditionnelle, tenu au-dessus de la tête il a le sens de respect et d'honneur.
Protecteur (soleil, chaleur, pluie), il met à l'abri les hommes contre la rudesse des expressions de la nature. En cela, il est le symbole extérieur des accomplissements intérieurs du Bouddha ou de ses disciples : capacités à repousser les obstacles, à se tenir à distance de la brûlure du désir, mais aussi ouverture du cœur, accueil dans l'amour universel comme refuge face à la souffrance du Samsara.Treize parasols empilés couronnent la flèche du Stupa : il s'agit des douze signes du zodiaque incluant le soleil central, ainsi le Bouddha est clairement assimilé au monarque universel ou Chakravartin, triomphateur de la mort et du cycle sans fin des renaissances.
Ce type d'objet était détenu par les représentants politiques ou religieux, il permettait d'apposer des cachets sur divers documents officiels, à l'instar d'une signature. Seuls les dignitaires religieux de hauts rangs employaient l'encre rouge, les autres utilisaient l'encre noire.La cire était rare et réservée au scellés, pour le transport non pour l'authentification.
Ces sceaux ont très fréquemment une attache, afin d'accompagner partout leur propriétaire.