(Voir le descriptif de l'objet #229 pour l'origine et les rôles du Zanpar)
Cet exemplaire de forme rectangulaire est sculpté dans un bois clair à la belle patine ocre-beige. Il présente un appendice terminal permettant de nouer une cordelette et ainsi faciliter son transport pour une utilisation nomade ou bien son rangement parfois en liasse. Il n'y a pas deux Zanpars identiques.
Ici plusieurs dizaines de motifs ont été réalisées par évidage sur les quatre faces principales.
On peut reconnaitre de nombreux animaux d'élevage et des cavaliers, sans doute destinés à des pratiques de protection ou de guérison du cheptel des nomades tibétains ou mongols.
Un côté rassemble des symboles et références clairement bouddhistes : signes auspicieux (poissons, bannière de victoire, vase, lotus), joyaux (Triratna), Bouddha enseignant à Sarnath, groupe de huit moines (Bhikkhus)
Une section est plus hétérogène dans ses représentations, avec d'autres mammifères et volatiles, mais aussi grenouille et serpent (personnification traditionnelle de l'impermanence), roue du Dharma (loi universelle, octuple sentier des êtres nobles), svatiska dextrogyre de l'école Gelugpa (Young Droung : la lumière dynamisée adamantine dans les 4 directions, assimilable au Vishvavajra, qui libère l'Esprit des 3 poisons. La pérennité des Maîtres et de leurs enseignements, la stabilité des justes dans la voie du milieu vers la Vérité éternelle, la longue vie)