« Pour l’instant je reste ensorcelée, j’ai été au bord d’un mystère… Et je ne suis pas la seule. Ici tous les Européens subissent l’étrange fascination. On dit « le Tibet » presque à voix basse, religieusement, avec un peu de crainte… Oui, je vais en rêver longtemps, toute ma vie, et un lien restera entre moi et cette contrée des nuages et des neiges. »
Alexandra David-Néel
Journal de voyage, tome 1 : Lettres à son mari, 11-8-1904 / 27-12-1917